Le Prix de Recherche de la Fondation Allianz-Institut de France est décerné à Gaëlle Legube

En tant qu’acteur majeur de l’assurance santé, Allianz France couvre les risques de santé et promeut aussi de nombreuses actions de prévention pour les réduire (*).

C’est donc avec fierté que nous soufflons cette année la quarantième bougie de la Fondation Allianz-Institut de France qui a pour vocation d’encourager la recherche fondamentale en France afin de contribuer à la santé de tous.

Le Prix de Recherche de la Fondation Allianz-Institut de France distingue chaque année le responsable d’une équipe dans le domaine médical ou biomédical, dont les recherches scientifiques présentent un potentiel de prévention et de traitement clinique. Doté d’une enveloppe de 50 000 euros, il compte parmi les prix les plus importants décernés par une fondation abritée par l’Institut de France. Sa renommée repose sur l’excellence de son palmarès et la variété des disciplines récompensées. Son caractère unique réside dans le fait qu'il s'adresse à des scientifiques en activité, primés pour la valeur de leurs travaux de recherche plutôt que pour une découverte ponctuelle.

Fabien Wathlé, Directeur Général d’Allianz France et Antoine Triller, Secrétaire perpétuel de l’Académie des Sciences ont remis le 17 décembre, au siège d’Allianz France, le Prix de Recherche 2024 de la Fondation Allianz-Institut de France à Gaëlle Legube.

Directrice de recherche au CNRS, Gaëlle Legube est responsable de l'équipe « Chromatine et réparation de l'ADN » au Centre de Biologie Intégrative, à Toulouse. Elle y étudie les mécanismes qui permettent le maintien de l'intégrité du génome qui est vital pour la survie des cellules. Elle tente en particulier de comprendre comment sont réparées certaines cassures de l'ADN, très toxiques pour les cellules.

Gaëlle Legube étudie les cassures double brin des cellules ADN (coupant « net » l’ADN), ce sont des altérations graves pouvant entraîner la mort cellulaire ou des mutations favorisant les tumeurs. Longtemps considérées comme rares, ces cassures sont en réalité fréquentes et physiologiques et se produisent principalement dans les régions actives du génome, elles peuvent être induites par des agents génotoxiques, comme en radiothérapie ou chimiothérapie.

Les travaux récents de l'équipe de Gaëlle Legube ont permis d'identifier une voie de réparation de ces cassures dans les zones actives et s’attache à en comprendre les mécanismes. Pour cela, elle combine un système original qui permet de générer des cassures contrôlées dans des cellules avec des techniques moléculaires à haut débit et de microscopie pointues. Outre les connaissances fondamentales acquises, ces recherches pourraient aboutir à de nouvelles stratégies thérapeutiques pour améliorer l'efficacité des chimiothérapies qui agissent en induisant préférentiellement des cassures sur les gènes actifs.

« A l’occasion des 40 ans de la Fondation Allianz-Institut de France, nous sommes particulièrement fiers de remettre cette année encore le Prix de Recherche. Ce prix illustre l’engagement d’Allianz France pour soutenir l’excellence de la recherche médicale fondamentale, pilier essentiel du progrès en santé. Soutenir les chercheurs français, c’est encourager des avancées scientifiques qui, demain, pourront transformer la vie des patients » indique Sylvain Coriat, Membre du Comité Exécutif d'Allianz France, en charge de l’Unité Assurances de Personnes.

Des associations partenaires d’Allianz France engagées en faveur de la recherche médicale

• L'ANCRE (ASSOCIATION NATIONALE pour la COUVERTURE des risques, la RETRAITE et l’EPARGNE) soutient le développement de la recherche et de la prévention dans le domaine des maladies cardiovasculaires et cardiométaboliques. L’ANCRE accompagne la Fondation Cœur et Artères en co-finançant des projets annuels de recherche en intelligence artificielle. La Fondation Cœur & Artères, reconnue d’utilité publique, dirigée par le Professeur Xavier Jouven, participe à la réduction du nombre de maladies du cœur et améliore l’efficacité des traitements. L’ANCRE s’engage également auprès de L'Institut des maladies du Rythme Cardiaque (LIRYC) dans les domaines de la prévention et la lutte des maladies du rythme cardiaque. LIRYC est un institut unique, dirigé par le Professeur Pierre Jaïs et le Docteur Mélèze Hocini, entièrement dédié aux maladies du rythme cardiaque avec pour vocation première de donner naissance à des avancées médicales majeures pour mieux soigner les patients.

• L’ADPS (Association De Prévoyance Santé) joue un rôle actif dans le soutien à la recherche médicale afin de participer à l’émergence de solutions thérapeutiques innovantes. Cette association joue un rôle actif dans le soutien à la recherche médicale afin de participer à l’émergence de solutions thérapeutiques innovantes. En 2024, l’ADPS a apporté son soutien aux travaux de recherche médicale du Dr Liesbeth Cardoen de l’Institut Curie. Ses travaux portent sur une nouvelle voie de diagnostic non invasif chez les enfants atteints d’un cancer de l’œil. Liesbeth Cardoen est radio pédiatre au sein du service d’imagerie médicale de l’Institut Curie. L’ADPS met en place des ateliers de prévention santé au profit des salariés des entreprises adhérentes. L’ADPS s’engage aussi dans des actions de prévention à destination du grand public, notamment dans le cadre de la campagne Mars Bleu, mois de sensibilisation au dépistage du cancer colorectal.

• L’UNIM (Union nationale pour les intérêts de la médecine), association créée par et pour des professionnels de la santé, est un acteur de référence du monde de la santé et apporte son soutien à des projets de recherche de pointe depuis de nombreuses années :
  • Au sein de l’Institut du Cerveau, centre unique au monde par sa conception et son organisation, l’UNIM soutient :
    • Le Professeur Lionel Naccache, neurologue et chercheur en neurosciences cognitives à l'Institut du Cerveau. Ses travaux se concentrent sur la conscience, notamment sur la manière dont notre cerveau interprète les stimuli sensoriels, affectifs et émotionnels, ainsi que sur la physiopathologie des troubles de la conscience tels que les comas et les états végétatifs.
    • Le docteur Nicolas Villain, Neurologue de formation, est également chercheur à l’hôpital Pitié Salpêtrière de Paris et attaché à l'Institut de la Mémoire et de la Maladie d'Alzheimer. Il a notamment exploré à l’imagerie cérébrale, pour comprendre les mécanismes de vulnérabilité des réseaux neuronaux dans la maladie d’Alzheimer, afin de tenter de déterminer les causes de la maladie.

• • Au sein de l’Institut de la Vision, centre de recherche de dimension internationale entièrement dédié à la recherche sur les maladies de l’œil, l’UNIM soutient le docteur Serge Picaud, Directeur de recherche à l'INSERM et Directeur l'Institut. Ses travaux sur la transmission de l'information visuelle offrent des perspectives prometteuses dans un avenir proche : des personnes malvoyantes ou non-voyantes pourraient retrouver une forme de vision, ce qui améliorerait leur autonomie dans leur environnement quotidien et le monde extérieur.