Après la pandémie, les jeunes ont changé. Leurs besoins en matière de prévention évoluent.
Un sondage[1] pour l’association Prévention Routière et Allianz France le révèle : des besoins nouveaux en matière de prévention émergent chez les 18-30 ans. En tête, leur préoccupation pour la violence, les risques routiers, et la santé mentale.
Acteurs de premier plan de la prévention auprès des jeunes, l’association Prévention Routière et Allianz France ont souhaité comprendre l’impact de la crise sanitaire sur les 18-30 ans, ainsi que leurs aspirations en matière de prévention.
Première pierre d’une Grande Consultation des 18-30 ans, le sondage met en évidence les thématiques sur lesquelles les jeunes estiment que la prévention doit être renforcée, ainsi que leurs aspirations quant aux actions de sensibilisation et leurs ambassadeurs.
Des besoins nouveaux en matière de prévention
La violence, le sujet en tête des préoccupations : 36 % des 18-30 ans souhaitent que la prévention soit renforcée sur cette thématique. Deuxième sur le podium avec 32 % d’opinions favorables : le besoin de prévention en matière de sécurité routière reste également une priorité forte chez les jeunes. Enfin, 28 % des interrogés estiment que la prévention en matière de santé mentale doit être renforcée en priorité.
La prévention préférée à la répression
Lorsqu’ils sont interrogés sur les moyens de prévention à mettre en œuvre, les 18-30 ans jugent plus utiles les exemples concrets de mesures de prévention et l’information sur les risques (86 % sont favorables au renforcement de chacun de ces modes de prévention), que les mesures plus répressives telles que le renforcement des sanctions (désapprouvées par 3 répondants sur 10).
La prévention se joue sur le terrain de la proximité
Les figures traditionnelles d’autorité et de savoir sont jugées plus légitimes pour sensibiliser les 18-30 ans aux risques. Les parents, les professeurs et les associations capitalisent les scores de légitimité les plus élevés (respectivement 89 %, 85 %, et 84 %).
Les sportifs ressortent comme les célébrités bénéficiant de l’indice de légitimité le plus élevés, de 14 points supérieurs aux stars du cinéma ou de la musique (78 % vs 64 %).
« Mieux comprendre les appréhensions des jeunes et leur besoin global de prévention permet d’ajuster nos actions de prévention des risques routiers à leur préoccupation et d’atteindre plus sûrement nos objectifs », commente Anne Lavaud, déléguée générale de La Prévention Routière.
« Ce sondage confirme le sentiment que les attentes des 18-30 ans en matière de prévention ont évolué avec la pandémie. Forts de la richesse de ces enseignements et pour aller encore plus loin, nous lançons avec les jeunes, une grande consultation, « Nos idées pour avancer ». Cet exercice inédit de réflexion collective nous permettra de comprendre leurs aspirations profondes et de les conduire à formuler des propositions en matière d’actions de prévention qui leur correspondent. En tant qu’assureur et acteur de la prévention, Allianz France souhaite accompagner tous les publics et notamment les jeunes dans la prévention des risques routiers, domestiques ou encore dans le domaine de la santé », déclare François Nédey, membre du Comité Exécutif d’Allianz France et Directeur des Assurances de Biens et Responsabilités.
L’association Prévention Routière et Allianz France lancent la
Grande Consultation des jeunes.
« Nos idées pour avancer » est un dispositif inédit pour recueillir les propositions des 18 à 30 ans en matière de prévention.
1 – Un sondage auprès de 1 000 jeunes
2 – Des ateliers les 25 et 26 septembre 2021, réunissant vingt jeunes de 18 à 30 ans représentatifs de la diversité du territoire. Ils permettront d’établir une cinquantaine de propositions.
3 – À partir du 4 octobre, la plateforme numérique de participation « Nos idées pour avancer », accessible à l’adresse nosideespouravancer.fr, qui permettra de recueillir et proposer au débat l’ensemble des idées avancées.
4 - Un livre blanc
Récapitulatif de la démarche inédite, et concrétisation des propositions faites par les jeunes, il sera remis en décembre aux représentants du gouvernement.
[1] Sondage réalisé par l’institut Opinion Way du 3 au 7 septembre 2021 auprès d’un échantillon de 1 011 jeunes représentatif de la population âgée de 18 à 30 ans.